CINE-CONCERT / CINÉ-PASSIONS
Le film Tabou consacre la rencontre en 1931 entre le plus grand documentariste au monde, Robert Flaherty, et l'un des plus talentueux réalisateurs de cinéma-muet, Friedrich Wilhelm Murnau. Le film est entièrement tourné sur les lieux-même de l'action, l'île de Bora Bora, avec les autochtones jouant leur propre rôle, deux pratiques extrêmement rares à l'époque ; une belle et tragique histoire d’amour composée de deux parties distinctes : le Paradis, puis le Paradis perdu.
En partenariat avec Eidos, quatre solistes des Passions – Orchestre Baroque de Montauban vous accompagneront pour ce ciné-concert, avec une mise en musique collant à l’action et en symbiose avec les différents personnages, mêlant improvisation et richesse de l’interprétation du répertoire baroque instrumental.
Jean-Marc Andrieu, flûte à bec
Liv Heym, violon
Marie-Madeleine Mille, violoncelle
Yvan Garcia, clavecin
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Vendredi 26 septembre à 20h30, Médiathèque de Lafrançaise
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Vendredi 17 octobre à 20h30, Château St-Louis à Labastide-St-Pierre
Coproduction Eidos/Les Passions, dans le cadre des Embarcadères – Saison culturelle en Pays Montalbanais, avec l'aide de la Région Midi-Pyrénées et du Conseil Général de Tarn-et-Garonne.
Renseignements : Tél : 05 63 63 44 74. Tarif unique : 7 €. Gratuit jusqu’à 12 ans. Film à partir de 10 ans.
Tabou
Réalisation : Friedrich Wilhelm Murnau
Scénario : Edgar G. Ulmer, d'après une idée originale de Robert Flaherty
Pays d’origine : États-Unis
Durée : 84 minutes
Date de sortie : 1931
Film muet
Matahi et Reri vivent à Bora-Bora et s'aiment d'amour tendre. Mais les dieux décident que la jeune fille deviendra prêtresse, et qu'aucun homme n'aura plus le droit de l'approcher…
Ce film fut le dernier de Murnau : le réalisateur de Nosferatu mourut dans un accident de voiture quelques jours avant sa sortie sur les écrans. Il avait 43 ans. En 1929, il s'embarqua pour les mers du Sud pour y tenter une belle aventure cinématographique en compagnie de Robert Flaherty, père du documentaire avec Nanouk l'Esquimau.
Tout devait être tourné en décors naturels et avec des acteurs amateurs. Mais ce que Flaherty avait conçu au départ comme un documentaire devint, au fil des plans et grâce au génie de Murnau, une tragédie à la fois antique et résolument moderne.