Eva Plouvier, soprano
Lucile Rentz, alto
Flavio Losco, François Costa, violons
David Rabinovici, alto
Pauline Lacambra, violoncelle
Yvan Garia, orgue
Jean-Marc Andrieu, flûte à bec et direction
L’étonnante transcription du Stabat Mater de Pergolèse par un certain … Jean-Sébastien Bach !
Les compositeurs de l’époque baroque pratiquaient fréquemment la copie, la transcription, l’adaptation d’œuvres de compositeurs plus anciens, voire contemporains. J.S. Bach a pratiqué cette activité toute sa vie. Ainsi, s’empare-t-il du fameux Stabat Mater de Pergolèse composé en 1736, qui deviendra une œuvre emblématique de la musique baroque. Il en fait une version personnelle avec quelques variantes et surtout choisit la traduction allemande du Psaume 51. On ne fit la découverte de ce manuscrit qu’en 1946. Comme il le fait avec Vivaldi, Bach s’approprie la musique et l’éclaire de son génie.
Le Concerto de Telemann pour flûte à bec met en lumière l’instrument de prédilection de Jean-Marc Andrieu. A la fois virtuose et poétique, le soliste dialogue avec l’orchestre, témoignant de l’inépuisable imagination de Telemann.
Programme :
– Air pour soprano Wie lieblich klingt es in den Ohren extrait de la Cantate BWV 133 de J.-S. Bach
– Air pour alto Wie furchtsam wankten meine Schritte extrait de la Cantate BWV 33 de J.-S. Bach
– Concerto pour flûte à bec en Do Majeur de Georg Philipp Telemann (1681-1767)
– Psaume 51 Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) d’après le Stabat Mater à deux voix, cordes et basse continue de Giovanni Battista Pergolesi
Informations pratiques :
Dans le cadre du festival Musique en Chemin, plus d’infos >>>
Renseignements et réservations 05 62 64 00 00 • En ligne sur gascogne-lomagne.fr