Sébastien Obrecht a commencé sa carrière musicale en tant que violoncelliste. Il s’est ensuite orienté vers le chant, qu’il a travaillé avec Howard Crook puis Lionel Sarazin.
Ses débuts remarqués dans l´Athalia de Haendel au festival d’Ambronnay, sous la direction de Paul McCreesh, lui ont valu de nombreuses invitations à se produire en soliste avec de nombreux ensembles tels que Le concert Spirituel, Le Parlement de Musique, Les Passions, Le Baroque Nomade….Il a ainsi pu aborder les grandes œuvres de la musique sacrée du 17è au 19è siècle, et notamment le rôle de l’Evangéliste et les parties de ténor des Passions de J.S. Bach. Il s’est également distingué dans le Requiem de Mozart, ainsi que dans les oratorios et messes de Haydn : il a été ainsi invité l’été dernier à chanter la Nelsonmesse de Haydn à Londres avec le prestigieux Royal Philarmonic Orchestra. De même, il a eu l’occasion de s’illustrer dans la musique romantique en chantant Das Paradies und die Peri de Robert Schumann dirigé par Cyril Diederich, Elias de Mendelsohn, ou l’enfance du Christ de Berlioz.
A la scène le répertoire de Sébastien Obrecht est particulièrement étendu, puisqu’il a interprété régulièrement aussi bien les rôles de Tamino dans Die Zauberflöte et de Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart, que le rôle de Don José dans Carmen de Bizet ou ceux de Tony Reichmann dans l’Elegy for young lovers de Henze, Arlekin dans Der Kaiser von Atlantis de Ullmann, (mise en scène de Louise Moatty avec Ars Nova dirigé par Philippe Nahon) ou Peter Quint dans Turn of the Screw de B. Britten (Opera d’Istanbul) et le Tambour Major dans Wozzeck de Berg mis en scène par André Hengel à Royaumont.
Il a remporté le prix du Best Male Performer du concours Armel Opera-Arte Live au festival de Szeged, il a chanté son premier Hoffmann à Grenoble et il a débuté dans Das lied von der Erde de Mahler (version A. Schoenberg) à Genève. Dans cette même ville, Sébastien a été invité à se produire en récital avec orchestre au Victoria Hall.
Sébastien a interprété le rôle-titre de Mithridate de Mozart à l’opéra de Tbilissi sous la direction de Gianluca Marciano. Cette production a été reprise au festival Armel au théâtre Erkel à Budapest puis largement diffusée sur Arte Live. Il enregistre Der Kaiser von Atlantis de V. Ullmann en Suisse sous la direction de Facundo Agudin à la tête de l’orchestre Musique des Lumières.
Discographie:
“Messie” de Haendel, La Chapelle Rhénane, Benoît Haller.
“Beata est Maria” motets de Charpentier à trois voix d’hommes, Les Passions, J.M Andrieu, Harmonia Mundi.
“Codex Caioni” et “Pellegrino” – CHOC DU MONDE DE LA MUSIQUE- Le baroque Nomade, J.C Frisch, Arion
“Te Deum de Levens”, Sagittarius, M. Laplénie, Hortus.